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Tout sur Nos Guides

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Découvrez un article synthèse sur nos guides spirituels

À travers toutes les cultures, toutes les époques et toutes les civilisations, l’être humain n’a jamais été perçu comme seul dans son cheminement. Partout, on retrouve l’idée d’un accompagnement invisible, structuré, intelligent, respectueux du libre arbitre, et profondément relié à la conscience. Les noms changent, les symboles varient, mais la réalité décrite est étonnamment convergente.

Dans les traditions chamaniques d’Amérique du Nord et du Sud, les guides sont perçus comme des alliés de l’âme, souvent issus du monde animal, végétal ou ancestral. Les peuples amazoniens parlent d’esprits de la forêt, de maîtres-plantes et d’ancêtres enseignants qui accompagnent l’individu dans ses visions, ses guérisons et ses décisions. Les Amérindiens évoquent les animaux totems, non comme des symboles abstraits, mais comme des intelligences conscientes, porteuses de médecine, de protection et de savoir.

Dans les cultures africaines traditionnelles, l’accompagnement spirituel passe par les ancêtres, qui ne sont jamais considérés comme morts, mais comme des membres actifs de la communauté invisible. Ils veillent, conseillent, avertissent, et transmettent la sagesse de la lignée. L’initié n’avance jamais seul : il marche avec ceux qui ont marché avant lui.

En Égypte ancienne, l’être humain était accompagné par plusieurs dimensions de lui-même et par des forces tutélaires : le Ka, le Ba, l’Akh, mais aussi par des divinités-guides et des maîtres de sagesse qui guidaient l’âme à travers les mondes visibles et invisibles. La notion de guide n’y était pas émotionnelle, mais profondément cosmique et initiatique.

Dans l’hindouisme et le bouddhisme, l’accompagnement prend la forme de maîtres spirituels, visibles ou invisibles, de bodhisattvas, d’êtres éveillés qui choisissent de rester en lien avec le monde pour accompagner l’éveil des autres. Ces présences ne sauvent pas : elles montrent la voie, soutiennent la conscience, éclairent l’ignorance.

Dans la tradition chrétienne et hébraïque, ce sont les anges, archanges et messagers qui remplissent cette fonction. Ils ne sont pas des figures naïves ou décoratives, mais des intelligences vibratoires structurées, chacune reliée à une fonction précise : protection, transmission, guérison, justice, élévation. L’ange gardien, dans cette vision, n’est pas une croyance enfantine, mais un principe d’accompagnement individualisé.

Les traditions ésotériques occidentales, de la gnose à l’hermétisme, parlent quant à elles de guides intérieurs, de daïmons (au sens grec, esprit médiateur), et d’intelligences intermédiaires entre l’humain et le divin. Socrate lui-même évoquait son daïmon comme une voix intérieure de discernement, jamais intrusive, toujours juste.

À cela s’ajoute une catégorie essentielle que tu évoques très justement : les Maîtres ascensionnés. Présents dans les traditions théosophiques, ésotériques et orientales, ils sont décrits comme des êtres ayant pleinement accompli l’expérience humaine, intégré la matière, transcendé l’ego, et choisi de poursuivre leur œuvre depuis des plans de conscience élevés. Bouddha, Jésus, Saint-Germain, Marie, Kwan Yin, et d’autres figures selon les traditions, sont perçus non comme des idoles, mais comme des consciences-maîtres, accessibles à ceux dont la vibration est compatible. Ils n’interviennent pas dans le détail du quotidien, mais accompagnent les grandes mutations de conscience.

Enfin, et c’est un point fondamental souvent oublié, de nombreuses cultures reconnaissent les Arbres Maîtres. Chez les Celtes, le chêne, l’if, le frêne ou le bouleau étaient considérés comme des êtres de sagesse, des piliers entre les mondes. En Amazonie, certains arbres sont reconnus comme enseignants spirituels. Dans le chamanisme sibérien et nordique, l’arbre du monde est l’axe de communication entre les plans. Les Arbres Maîtres ne sont pas des métaphores : ils sont perçus comme des consciences anciennes, stables, patientes, capables d’enseigner l’enracinement, la verticalité, la mémoire et le silence.

À travers toutes ces traditions, un point demeure constant : les guides, quels que soient leurs noms ou leurs formes, n’imposent jamais. Ils n’agissent pas à la place de l’humain. Ils accompagnent, inspirent, protègent parfois, mais toujours dans le respect absolu du libre arbitre et du rythme de l’âme.

La médiumnité authentique ne consiste donc pas à collectionner des entités, à chercher des noms ou à se rassurer par l’invisible, mais à entrer en relation consciente avec ces différentes formes d’intelligence, en restant profondément incarné, lucide et responsable.

Ainsi, qu’on les appelle Âme, Esprit, guide, ancêtre, ange, maître, allié, arbre ou conscience de la nature, tous participent d’une même réalité : l’être humain n’est jamais isolé dans l’univers, et la conscience ne s’arrête ni au corps, ni à la mort, ni à une seule forme.